Comment faire un crédit immobilier quand on est en invalidité ?
Catégorie d’invalidité, attentes des banques, assurance et garanties : votre courtier en crédit immobilier fait le point et vous partage des conseils concrets pour maximiser vos chances d’obtenir votre financement.
Crédit immobilier et invalidité : de quoi parle-t-on ?
La Sécurité sociale verse alors une pension d’invalidité, perçue comme un revenu fixe par les banques. Son montant dépend de la catégorie d’invalidité, classiquement répartie en trois niveaux :
- invalidité compatible avec une activité rémunérée ;
- invalidité rendant impossible l’exercice d’une profession ;
- invalidité nécessitant l’aide d’une tierce personne pour les actes courants.
Les conditions d’attribution et d’évolution de la pension varient selon l’âge, la situation médicale et administrative.
Crédit et invalidité : quels enjeux pour la banque ?
Conséquence : l’établissement prêteur exigera des garanties adaptées (assurance, niveau de couverture, apport, qualité du dossier…) pour sécuriser le prêt. Un accompagnement par un courtier permet d’identifier rapidement les banques les plus ouvertes à votre profil et de mettre en avant les bons arguments.
4 conseils pour faire un crédit immobilier cuand on est en invalidité
Pour obtenir un crédit en invalidité, restez attentif aux points suivants.
1) Soignez un dossier de demande irréprochable
Votre dossier doit rassurer : pièces d’identité, justificatif de domicile, avis d’imposition, relevés bancaires bien tenus, justificatif d’apport, compromis ou contrat de réservation, etc. Un courtier vous aide à rassembler les bons documents et à valoriser votre situation.
2) Ciblez les banques adaptés à votre profil
Toutes les banques n’ont pas la même lecture du risque. Un courtier connaît les établissements réceptifs aux profils en invalidité et présente votre dossier aux bons interlocuteurs, ce qui fait gagner du temps et améliore l’issue de la demande.
3) Présentez un apport personnel
Un apport réduit le coût global du crédit et renforce votre dossier. Quelques pistes : épargner régulièrement, programmer des virements automatiques, allouer une part de la pension à l’épargne dédiée. Découvrez aussi nos conseils pour vous constituer un apport.
4) Optimisez l'assurance emprunteur
Emprunter en invalidité peut entraîner surprime et/ou exclusions de garantie. Comparez : l’assurance groupe de la banque n’est pas toujours la plus intéressante. La délégation d’assurance peut offrir un meilleur tarif à garanties équivalentes. En cas de difficultés d’accès à l’assurance, tournez-vous vers la convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).